Comment on Le livre by nalise.
Pascale,
Notre fille peut sans aucun doute être étiquetée TDHA...et pourtant elle n'est pas en souffrance (bon elle se trouve souvent "nulle" quand elle n'arrive pas à répondre à certaines exigences, ou en difficulté dans les taches que tout le monde trouve facile, et inversement ). Et si elle ne souffre pas c'est sans doute parce qu'elle n'est pas scolarisée, ne l'a jamais été. Elle peut juste vivre, avec son caractère, ses compétences et ses difficultés, comme chacun de nous. Je crois fortement que cette particularité, comme les autres, n'est pas un handicap, ne le devient que dans un cadre qui empêche l'individu de choisir ce qui lui convient, comme mode de vie, ou d'apprentissage. Beaucoup d'enfants instruits en famille sont EIP ou TDHA ou dys quelquechose : les parents ont mis en place d'autres stratégies d'apprentissages, une autre façon de vivre, et la plupart s'en sortent très bien : avec un environnement adapté je dirais même que ça devient un talent !
nalise Also Commented
Le livre
Bonjour,
Je vous ai entendu brièvement sur France Inter, mais ça m'a suffi pour qu'il y ai un tilt. Je ne me suis jamais considérée comme hyperactive ou avec un trouble de l'attention. J'ai un bac + 5, j'ai beaucoup lu dans ma jeunesse (même Proust, question suspens on fait mieux, hein). Nerveuse, rapide, impatiente et avide de nouveauté, oui, mais hyperactive ? J'avoue que pour moi c'est un truc de petit garçon intenable, quoi ;-). Mais j'ai quand même passé votre test, et le résultat m'a un peu choquée. Je l'ai fait 2 fois à vrai dire, avec la volonté d'être plus honnête, d'aller moins vite, et de faire ainsi baisser mon score et rentrer dans une moyenne plus acceptable (et puis je sais aussi qu'on a toujours tendance à vouloir se trouver des "troubles" en autodiagnostic). J'ai commencé à 950, et après une ou deux corrections (j'avoue finalement je mens, et pas seulement parfois), ben au lieu de baisser je passe à 1030.
Ca éclaire beaucoup de choses sur mon chemin depuis petite, même si j'ai du mal à accepter cette "étiquette". Alors maintenant je fais quoi avec cette information ?
C'est grave docteur ? Jusqu'à présent j'ai pas trop mal tiré mon épingle du jeu dans la vie...avec quand même quelques échecs répétés point de vue professionnel. Pas envie d'aller voir un psychiatre, je vais bien merci. Mais si mieux me connaître peut me permettre de vivre mieux et de faciliter la vie de mes proches...et d'éviter de perdre mes clés entre l'ouverture de la portière et le contact...
Le livre
Nous ne faisons pas "l'école à la maison" ça n'aurait aucun sens. Et j'en suis incapable de toute façon : tout prévoir, tout cadrer, tout organiser....j'en ai des sueurs froides rien que d'y penser.
1. Je pense que les enfants apprennent, naturellement , quand ils ont autour d'eux un environnement riche. Alors, internet, sorties dans les musées, activités, discussions, discussions et discussions, font déjà 80% du travail ! On appelle ça le unschooling en général, moi j'aime le terme "life learning". Attention au contraire de l'idée que ça peut donner, c'est très exigeant pour les parents. Ma fille était du genre à poser 3000 questions à l'heure, et pas des plus simples, rien que de répondre nous a fait valider les 3/4 du programme scolaire ;-).
2. Je garde quand même en tête quelques grands buts d'apprentissage à atteindre qui sont moins évidents à apprendre informellement. Genre les conjugaisons (bien plus que les opérations mathématiques d'ailleurs, qui se font plus naturellement). Et je cherche tous les supports qui me paraissent intéressants, en variant le plus possible. Des sites internets (ressource inestimable), des cahiers de jeux, des jeux de société...
A priori, je suis légèrement hyperactive aussi...(950 de score au test sur le site, aïe, je ne m'attendais pas à ça), j'imagine qu'en fait ça nous a aidé : jouer à la maitresse, c'est pas mon truc, chercher 10000 supports d'apprentissages différents oui, de nouvelles choses à découvrir tous les jours aussi, et visiblement ça lui a convenu.
Oh, et un point essentiel pour nous deux : pas question de rester à la maison entre nous. Rencontrer des gens, faire de nouvelles connaissances souvent, c'est indispensable.